Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: Merck Sharp & Dohme (MSD)
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude MK-3475-859-01 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie par rapport à un placebo associé à une chimiothérapie comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne métastatique HER2 négatif. Le cancer de l'estomac est le 2ème cancer digestif en France, avec une augmentation du cancer de la jonction gastro-oesophagienne. C’est une maladie qui se développe à partir d'une cellule de l'estomac initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une tumeur maligne. C’est un problème sanitaire mondial avec environ 930000 nouveaux cas par an et une maladie localement avancée ou métastatique au moment du diagnostic. La plupart des cancers de l'estomac se développent à partir des cellules de la couche superficielle interne de l'estomac (la muqueuse), ce sont des adénocarcinomes qui représentent environ 90% des cancers de l'estomac. Le gène HER2 contrôle une protéine située à la surface des cellules qui les aide à croître. Si le gène HER2 change, la croissance tumorale peut être favorisée. Le traitement de référence du cancer de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne de stade avancé est la chimiothérapie ou la thérapie ciblée. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pembrolizumab cible et bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules immunitaires, appelée lymphocytes T. Le blocage de PD-1 amène les cellules T à rechercher et à tuer les cellules cancéreuses. Le 5-FU, le cisplatine, l’oxaliplatine et la capecitabine sont des médicaments anticancéreux qui détruisent les cellules en division rapide, telles que les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie par rapport à un placebo associé à une chimiothérapie comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne métastatique, HER2 négatif. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines associé à du cisplatine, du 5-FU, de l’oxaliplatine et de la capecitabine 2 fois par jour pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le placebo toutes les 3 semaines associé à du cisplatine, du 5-FU, de l’oxaliplatine et de la capecitabine 2 fois par jour pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude KEYNOTE-799 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du pembrolizumab (MK-3475), associé à une chimiothérapie à base de platine et une radiothérapie, chez patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 3, non résécable et localement avancé. Le cancer du poumon non à petites cellules est le plus fréquent, il représente 85-90 % de l'ensemble des cancers du poumon. Il prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Le traitement de référence comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. On associe souvent la chimiothérapie et la radiothérapie. En radiothérapie, on a recours à des rayons ou à des particules de haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses. Les associations chimiothérapeutiques les plus souvent employées sont carboplatine et paclitaxel ou cisplatine et pemetrexed. Ces médicaments de chimiothérapie détruisent les cellules en division rapide telles que les cellules cancéreuses. On a recours à l’immunothérapie pour traiter un cancer du poumon non à petites cellules qui est avancé ou métastatique après qu’il ait cessé de réagir à la chimiothérapie ou au traitement ciblé. Les médicaments immunothérapeutiques employés sont entre autres le pembrolizumab qui est un anticorps monoclonal anti-PD1 qui bloque un mécanisme de protection des cellules cancéreuses et permet ainsi au système immunitaire de les détruire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie à base de platine et une radiothérapie chez patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 3, non résécable et localement avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront à du pembrolizumab, du paclitaxel, du carboplatine AUC6. Après 3 semaines, les patients recevront 2 cures supplémentaires d’un traitement par le pembrolizumab toutes les 3 semaines, le carboplatine AUC2 1 fois par semaine et le paclitaxel 1 fois par semaine, associé à une radiothérapie thoracique standard pendant 6 semaines. Puis les patients recevront du pembrolizumab tous les 3 semaines jusqu’à 14 cures, en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab, du pemetrexed et du cisplatine, toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures, en association avec une radiothérapie thoracique standard pendant 6 semaines lors de la 2ème et 3ème cure. Puis les patients recevront du pembrolizumab tous les 3 semaines jusqu’à 14 cures, en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1 an après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

MK-3475-199/KEYNOTE-199 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du pembrolizumab, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique-résistant à la castration, précédemment traités par chimiothérapie. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes. Le cancer peut rester localisé à la prostate ou franchir les limites au-delà de la prostate et se propager à d’autres parties du corps formant, des « métastases ». En cas de cancer avancé ou avec métastases, le traitement de référence est hormonal et repose sur l’action de médicaments qui vont empêcher l’action des hormones masculines, responsables d’une stimulation et du développement de la tumeur. Le traitement hormonal a dans la majorité des cas une action au début de la prise en charge du cancer de la prostate mais peut devenir inefficace au bout de quelques années, il s’agit d’une « résistance à la castration ». Le traitement standard du cancer résistant à la castration est une chimiothérapie à base de docétaxel. Depuis plusieurs années, de nouvelles molécules sont en cours de développement et offrent une alternative à la chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du pembrolizumab, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique, résistant à la castration et précédemment traités par chimiothérapie. Les patients seront répartis en 5 groupes en fonction de certains critères de leur maladie. Les patients des groupes 1 à 3 auront préalablement reçu une chimiothérapie, alors que les patients des groupes 4 et 5 n’en ont pas reçu. Les patients des groupes 1 à 3 recevront du pembrolizumab en perfusion intraveineuse (IV) le 1er jour de chaque cure, toutes les 3 semaines pour un maximum de 35 cures (environ 2 ans) jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients des groupes 4 et 5 recevront du pembrolizumab en perfusion IV le 1er jour de chaque cure, toutes les 3 semaines et de l’enzalutamide par voie orale tous les jours pour un maximum de 35 cures (environ 2 ans). Les patients qui auront arrêté le traitement par pembrolizumab après les 35 cures pour une autre raison que la progression de la maladie ou l’intolérance au traitement, ou après avoir obtenu une réponse complète, pourront recevoir de nouveau 17 cures de pembrolizumab (environ 1 an) après avoir eu une progression de leur maladie. Les patients seront suivis selon les recommandations habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 6 ans

MK-3475-199/KEYNOTE-199 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du pembrolizumab, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique-résistant à la castration, précédemment traités par chimiothérapie. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes. Le cancer peut rester localisé à la prostate ou franchir les limites au-delà de la prostate et se propager à d’autres parties du corps formant, des « métastases ». En cas de cancer avancé ou avec métastases, le traitement de référence est hormonal et repose sur l’action de médicaments qui vont empêcher l’action des hormones masculines, responsables d’une stimulation et du développement de la tumeur. Le traitement hormonal a dans la majorité des cas une action au début de la prise en charge du cancer de la prostate mais peut devenir inefficace au bout de quelques années, il s’agit d’une « résistance à la castration ». Le traitement standard du cancer résistant à la castration est une chimiothérapie à base de docétaxel. Depuis plusieurs années, de nouvelles molécules sont en cours de développement et offrent une alternative à la chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du pembrolizumab, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique, résistant à la castration et précédemment traités par chimiothérapie. Les patients seront répartis en 5 groupes en fonction de certains critères de leur maladie. Les patients des groupes 1 à 3 auront préalablement reçu une chimiothérapie, alors que les patients des groupes 4 et 5 n’en ont pas reçu. Les patients des groupes 1 à 3 recevront du pembrolizumab en perfusion intraveineuse (IV) le 1er jour de chaque cure, toutes les 3 semaines pour un maximum de 35 cures (environ 2 ans) jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients des groupes 4 et 5 recevront du pembrolizumab en perfusion IV le 1er jour de chaque cure, toutes les 3 semaines et de l’enzalutamide par voie orale tous les jours pour un maximum de 35 cures (environ 2 ans). Les patients qui auront arrêté le traitement par pembrolizumab après les 35 cures pour une autre raison que la progression de la maladie ou l’intolérance au traitement, ou après avoir obtenu une réponse complète, pourront recevoir de nouveau 17 cures de pembrolizumab (environ 1 an) après avoir eu une progression de leur maladie. Les patients seront suivis selon les recommandations habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude KEYNOTE-598 : étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, évaluant l’efficacité du pembrolizumab associé à de l’ipilimumab par rapport à du pembrolizumab associé à un placebo, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, métastatique de stade 4 non préalablement traités, avec une expression positive du PD-L1 (TPS ≥ 50%). [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon non à petites cellules prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Il peut aussi prendre naissance dans les cellules minces et plates appelées cellules squameuses. Celles-ci tapissent les bronches qui sont les grosses voies respiratoires se ramifiant de la trachée jusqu’aux poumons. On parle alors de carcinome épidermoïde du poumon. Le stade 4 signifie que le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, on parle alors d’un cancer du poumon non à petites cellules métastasique. Le traitement par immunothérapie est la référence du cancer du poumon non à petites cellules métastatique de stade 4 est l’immunothérapie. Les médicaments immunothérapeutiques employés sont entre autres le pembrolizumab. Le pembrolizumab stimule le système immunitaire du corps pour combattre les cellules cancéreuses. Il cible et bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules immunitaires, appelée cellules T. Le blocage de PD-1 amène les cellules T à rechercher et tuer les cellules cancéreuses. L’ipilimumab agit en stimulant certaines cellules immunitaires appelées cellules T. Il bloque la protéine CTLA-4 située à la surface des cellules T afin que les lymphocytes T restent activés et actifs pour attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pembrolizumab associé à de l’ipilimumab par rapport à du pembrolizumab associé à un placebo, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, métastatique de stade 4 non préalablement traités, avec une expression positive du PD-L1 (TPS ≥ 50%). Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 35 fois, associé à de l'ipilimumab toutes les 6 semaines jusqu’à 18 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 35 fois, associé à un placebo toutes les 6 semaines jusqu’à 18 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 3 semaines, puis tous les 3 mois et toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude keynote-921 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité du pembrolizumab associé à du docétaxel et à de la prednisone par rapport à un placebo associé à du docétaxel et à de la prednisone chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique, résistant à la castration jamais traités par chimiothérapie, en progression après un traitement hormonal de nouvelle génération. Le cancer de la prostate est un est un problème de santé publique qui occupe le 1er rang des tumeurs les plus fréquentes chez l’homme. Cancer d’évolution lente qui peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. Il se développe à partir des cellules épithéliales qui constituent le tissu de revêtement de la prostate, ce sont des adénocarcinomes. L’hormonothérapie est un traitement anti-cancer qui agit sur l'ensemble du corps. L'hormonothérapie consiste à agir sur certaines hormones qui stimulent les cellules cancéreuses. Elle peut être utilisée seule ou en complément d'autres traitements par différents mécanismes comme l'administration de fausses hormones qui se substituent aux hormones stimulant la tumeur, le blocage de la production d’hormones ou testostérone et l'hormonothérapie chirurgicale ou castration chirurgicale. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration, ce qui représente un défi thérapeutique, dans ces cas le traitement de référence est le docétaxel. Le docétaxel est un traitement anticancéreux qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal anti-PD-1, qui permet la régression de certaines lésions avec une amélioration de la durée de rémission. La prednisone et la dexaméthasone sont des corticostéroïdes synthétiques immunosuppresseurs et anti-inflammatoires qui permettent de réduire la sévérité de la rétention hydrique et des réactions d'hypersensibilité. Un placébo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait aucun effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du pembrolizumab associé à du docétaxel et à de la prednisone par rapport à un placebo associé à du docétaxel et à de la prednisone chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique, résistant à la castration jamais traités par chimiothérapie, en progression après un traitement hormonal de nouvelle génération. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 35 fois, associé à un traitement de prémédication par de la dexaméthasone, du docétaxel et de la prednisone 2 fois par jour toutes les 3 semaines, jusqu’à 10 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront la même séquence thérapeutique que dans le 1er groupe mais le pembrolizumab est remplacé par un placebo. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 28 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude MK-3475-546 : étude de phase 3, randomisée évaluant l’efficacité du pembrolizumab en monothérapie comme traitement adjuvant après une néphrectomie, chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le carcinome à cellules rénales est le type le plus courant de cancer du rein. Il prend naissance dans le revêtement des tubules du rein et on l'observe le plus souvent dans le cortex (tissu du corps du rein). Certains carcinomes à cellules rénales ont des caractéristiques distinctes (composantes histologiques) qu’on peut observer dans les cellules examinées au microscope. Au début le cancer est localisé car les cellules cancéreuses sont peu nombreuses et confinées à l’intérieur du rein, puis la taille de la tumeur augmente et il peut s’étendre au-delà du rein et toucher les tissus et les organes voisins, il est dit localement avancé. Parfois, des cellules cancéreuses se détachent de la tumeur, empruntent les vaisseaux lymphatiques ou sanguins et s’implantent dans d’autres parties du corps plus éloignées comme les ganglions lymphatiques, les poumons, les os, le foie ou le cerveau, où elles forment des métastases. La chirurgie est le traitement de référence lorsque le cancer est localisé ou localement avancé. Au stade de métastases, le traitement repose sur la thérapie ciblée et l’immunothérapie, associées ou non à la chirurgie, afin de detruire la tumeur et/ou les métastases ; de ralentir leur développement et de traiter les symptômes engendrés par la maladie. Pembrolizumab est un anti-PD-1. Il s’agit d’une immunothérapie qui aide le système immunitaire à combattre le cancer par la réactivation des lymphocytes T. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du Antécédents ou dialyse en cours. en monothérapie comme traitement adjuvant après une néphrectomie chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 17 fois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo au premier toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 17 fois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pour des examens biologiques et radiographiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude KEYNOTE-598 : étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, évaluant l’efficacité du pembrolizumab associé à de l’ipilimumab par rapport à du pembrolizumab associé à un placebo, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, métastatique de stade 4 non préalablement traités, avec une expression positive du PD-L1 (TPS ≥ 50%). [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du poumon non à petites cellules prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Il peut aussi prendre naissance dans les cellules minces et plates appelées cellules squameuses. Celles-ci tapissent les bronches qui sont les grosses voies respiratoires se ramifiant de la trachée jusqu’aux poumons. On parle alors de carcinome épidermoïde du poumon. Le stade 4 signifie que le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, on parle alors d’un cancer du poumon non à petites cellules métastasique. Le traitement par immunothérapie est la référence du cancer du poumon non à petites cellules métastatique de stade 4 est l’immunothérapie. Les médicaments immunothérapeutiques employés sont entre autres le pembrolizumab. Le pembrolizumab stimule le système immunitaire du corps pour combattre les cellules cancéreuses. Il cible et bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules immunitaires, appelée cellules T. Le blocage de PD-1 amène les cellules T à rechercher et tuer les cellules cancéreuses. L’ipilimumab agit en stimulant certaines cellules immunitaires appelées cellules T. Il bloque la protéine CTLA-4 située à la surface des cellules T afin que les lymphocytes T restent activés et actifs pour attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pembrolizumab associé à de l’ipilimumab par rapport à du pembrolizumab associé à un placebo, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, métastatique de stade 4 non préalablement traités, avec une expression positive du PD-L1 (TPS ≥ 50%). Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 35 fois, associé à de l'ipilimumab toutes les 6 semaines jusqu’à 18 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 35 fois, associé à un placebo toutes les 6 semaines jusqu’à 18 fois. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 3 semaines, puis tous les 3 mois et toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude KEYNOTE 811 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab associé au trastuzumab et à une chimiothérapie par rapport au placébo associé au trastuzumab et à une chimiothérapie en première ligne de traitement chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne métastatique HER2 positif. Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi gastrique, appelé muqueuse. Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oesogastrique ou cancer du cardia est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage. Dix à vingt pour cent des patients ayant un cancer de l’estomac présentent une surexpression ou une amplification du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2, ErbB2), qui est un récepteur de la tyrosine kinase transmembranaire. Si le gène HER2 change, cela risque de favoriser la croissance d’une tumeur. Le trastuzumab est un inhibiteur spécifique du récepteur HER2. Il permet de contrôler la prolifération et la croissance des cellules cancéreuses. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le pembrolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé au trastuzumab et à une chimiothérapie par rapport à un placébo associé au trastuzumab et à une chimiothérapie en première ligne de traitement chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne métastatique HER2 positif. Les patients seront aléatoirement répartis en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront du trastuzumab 1 fois et du pembrolizumab 1 fois, associés soit à une chimiothérapie de type FP (cisplatine 1 fois et 5-fluorouracile pendant 5 jours), soit à une chimiothérapie de type CAPOX (oxaliplatine et capecitabine pendant 14 jours). Le traitement sera répété toutes les 3 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront du trastuzumab 1 fois et un placebo 1 fois, associés aux mêmes chimiothérapies que dans le 1er groupe. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines. Les patients seront suivis jusqu’à 5 ans après leur inclusion dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions